Attention, car voici aujourd'hui un petit texte d'horreurs,
que je vous ais concocté pour vous envahir de frayeur.
Surtout ne fermez pas les yeux,
si vous êtes assez courageux,
car on ne sait jamais ce qui peut surgir
lorsque l'on ne veux pas regarder l'avenir.
Ce texte est donc formellement interdit aux enfants
et à tout ceux qui ont peur de grincer des dents.
Pour les autres accrochez vous bien sûre
à vos plantes vertes, et bonne lecture.
Dans un recoin de mon jardin
où j'ai enterré quelques vieux squelettes
il y avait poussé une main
mais aussi à coté, le haut d'une tête.
Très intrigué par ce qui en sortirait,
je suis allé préparer un engrais spécial
confectionné avec quelques déchets
récupérés lors de mon dernier grand bal.
Il me restais des morceaux de chérubins
dans mon congélateur, que j'avais réservé.
On ne sait jamais de quoi on aura besoin,
alors je garde ce qui est difficile à se procurer.
Je les ais passé à la moulinette
avec des sangsues desséchées,
j'y ais rajouté du sang d'alouette
pour que ça puisse se remplumer.
Le résultat fut des plus extraordinaire,
en quelques heures, il en est sortit le reste du bras.
Bon, c'est vrai que ça grouillait de vers
mais ce qui compte vraiment c'est la finalité du résultat.
Deux jours plus tard, un corps entier était sortit,
il était difforme et sur la tête il lui poussait des plumes.
Mais il n'y avait toujours aucun signe de vie,
jusqu'au soir où entre les nuages est apparut la pleine lune.
Là, il s'est réveillé dans un hurlement à relever les morts.
J'étais excité et franchement impatient de voir ce qu'il savait faire.
Il s'est alors mis à gratter le sol et en a extrait un autre corps.
Je n'en croyais pas mes yeux, il y en avait un plus horrible sous terre.
Se réveillant à son tour il se mit à ramper,
il était tellement mal foutu qu'il ne pouvait tenir debout.
J'ai vite fait venir mon nouveau jardinier
qui cria de terreur à la vue de ces deux monstres de fou.
À ce bruit, ils le regardèrent, se précipitèrent sur lui
et le placèrent entre leurs corps tordus.
Ils l'écrasèrent jusqu'à ce qu'il ne soit plus que bouillie
puis se badigeonnèrent de ses résidus.
En voyant ça, j'étais en joie, je jubilais intérieurement.
Je tenais enfin l'attraction de mon prochain spectacle.
Je les ais emmenés dans le dédale des soubassement
où s’épanouit les résidents de ma cour des miracles.
Ils se sont tout de suite sentit chez eux
au milieux de tout mes chers petits protégés.
Je ne pus dormir tellement j'étais heureux,
tout se présente bien pour ma prochaine soirée.