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27 octobre 2012 6 27 /10 /octobre /2012 09:38

 

sous les eaux en trombes,

l'été indien se finit.

Hop...une feuille tombe.

 

 

Adieu hirondelles,

partit en vacances au chaud.

Zou, à tire d'ailes.

 

 

Brumes matinales,

mur de coton éthéré.

Wosh, bruit spectral.

 

 

 

(musique : Emilie Simon "to the dancers on the ice" )

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26 octobre 2012 5 26 /10 /octobre /2012 10:41

 

Je vous propose aujourd'hui de vous livrer les secrets d'un repas réussit qui régalera vos invités, et qui permettra de vous amuser lors de vos emplettes et dans la cuisine.

 

 

Je vous préviens tout de suite, ce texte n'est pas joli, et est plein de bile,

il est donc interdit aux enfants, aux végétariens et aux estomacs fragiles.

 

 

Pour les plus téméraires, accrochez vous bien à vos couverts.

 

Et bon appétit..heu.. bonne lecture.

 

 

Hier j'ai préparé un somptueux dîner

pour faire plaisir à mes invités.

J'ai commencé de bonne heure

pour ne pas faire d'erreurs.

 

En entrée, j'ai fait une salade de vers

que je suis allé récoltés au cimetière.

Parsemés de quelques petits asticots

trouvés au fond de récents caveaux.

 

Pour aller avec, j'ai mitonné une sauce

à base du sang d'un rhinocéros

à remuer doucement pour ne pas qu'il coagule dans la marmite

en ajoutant un par un de petits morceaux de grosses amanites.

 

Pour le plat principal, il y avait de la cervelle

juste cuisinée à travers la tendre fontanelle.

Le matin même, je suis allé prélever

à la maternité, des têtes de nouveaux nés.

 

Cuites lentement dans le four

avec du miel et du vin de Madère.

Le meilleurs, c'est de déguster les joues

en les trempant à travers le petit trou.

 

Pour pouvoir faire le fromage, ça à été une autre paire de manche,

car pour le lait qu'il me fallait, il n'y a plus beaucoup de baleines blanches.

Mais il est vrai que c'était une belle occasion

pour aller en pleine mer, pêcher au harpon.

 

Et j'ai bien sûr finis par un dessert,

qui ne pouvait forcément que plaire.

J'ai fais monter une mousse aux poires

arrosée d'un coulis de mandragore.

 

J'avais prévus pour le digestif

des tonneaux d'un nectar jouissif.

Un très vieux et succulent hydromel

prélevé dans les réserves d'Azazel.

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25 octobre 2012 4 25 /10 /octobre /2012 13:13

 

Bébé, je ne pensais qu'à la gougoutte.

des premiers cris du réveille

jusqu'à la douceur du sommeil,

ma hantise était d'en perdre une goutte.

 

Enfant, je me promenais insouciant dans les bois,

et par de belles journées d'été,

je parcourais des mondes inexplorés.

Jusqu'à ce que les ombres me poussent chez moi.

 

Adolescent, avec les potes j'écumais les bars,

fêtant chaque occasion,

découvrant de nouvelles boissons

jusqu'à ce que mon estomac rejette ces nectars.

 

Jeune homme, je transpirais sur les stades,

courant comme un dératé

ne pouvant plus m'arrêter,

shooté à l'adrénaline, et malade de stéroïdes.

 

Adulte, j'ai trimé pour de sordides boulots,

forcé de courber l'échine

face à une hiérarchie richissime,

avalant en souriant les déchets immoraux.

 

Vieux, je n'ai pas pus voir la retraite,

usé par des années de labeur,

et empoisonné par les pollueurs,

je souffrais de ces tuyaux qui maltraite.

 

Aujourd'hui, je suis finalement mort,

et quand j'observe le monde tel qu'il est,

je n'ai pas eus un vécu si mauvais,

voyant l'avenir et son funeste sort.

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24 octobre 2012 3 24 /10 /octobre /2012 10:24

 

Requiem d'une civilisation mourante

sonne le rappel des erreurs

de ses monarques profiteurs

à la morale et valeurs vacillantes.

 

Pour les populations, maigre consolation

d'entendre conter berceuse

tandis que leur tombe se creuse,

sombrant, les yeux fermés, sans protestations.

 

L'effondrement massif des écosystèmes

marque le tempo funèbre

du passage dans les ténèbres

d'un monde qui ne fût qu'un songe bohème.

 

 

(musique : Zbigniew Preisner "requiem for my friend" )

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23 octobre 2012 2 23 /10 /octobre /2012 09:42

 

Que reste-t-il a l'Homme de dignité,

bien qu'il en appelle à la solidarité,

ses intentions sont à présent égoïstes

en réduction d’impôts ou pub d'artiste.

 

Quand il offre un travail à son prochain

le payant juste assez pour acheter son pain.

Ce n'est plus un acte de compassion,

c'est devenus une forme de domination.

 

Lorsqu'il crée un nouveau divertissement

qui hypnotise les foules, les abrutissants,

ce n'est pas de la prescience,

mais seulement de la décadence.

 

Si il vient pour soigner et guérir,

ce n'est que pour mieux prescrire.

Comme désormais le serment d’Hippocrate

est tombé entre les mains des bureaucrates.

 

Quand il sème et récolte de la nourriture

ce n'est pas dans le respect de la nature.

Car il l'a empoisonnée, et rasée pour y mettre des champs

et de grandes structures avec parking pour vendre ses aliments.

 

Lorsqu'il fait de la politique,

a-t-il encore une once d'éthique,

il n'y est pas par amour de la populace,

d'ailleurs, sait-il ce qu'est la souffrance.

 

Si seulement il savait encore communiquer,

s'exprimerait-il sur la déchéance de l'humanité,

se mobiliserait-il pour stopper cette abomination,

rassemblerait-il les peuples pour la révolution ?

 

 

(musique : thème from "Blade Runner")

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22 octobre 2012 1 22 /10 /octobre /2012 08:01

 

Le texte qui va suivre sort tout droit d'un cerveau dérangé, carrément malade...c'est d'une intolérable cruauté. On devrait enfermer son auteur par principe de précaution, et jeter les clefs de sa geôle.

 

Comme vous l'aurez compris, ce texte n'a rien de charmant,

il est donc formellement interdit aux humanistes et aux enfants.

 

Pour les plus téméraires qui s'y risqueraient, accrochez vous bien a votre estomac...

et bon trépas...heu...je voulais dire bonne lecture.

 

 

 

Voici comment j'ai porté mon regard sur le monde,

je l'ai vus recouvert de proies

qui titillent mes envies de conquêtes vagabondes.

Tout d'abord, il me faudrait sortir de là,

 

mes armées prisonnières de leurs tombes.

Quand elles présenteront leur faciès cadavériques,

elles feront sur les gens l'effet d'une bombe,

et causeront alors une incommensurable panique.

 

Ensuite, il va me falloir choisir avec tact

mes aides et mes lieutenants

parmi les plus grands tueurs psychopathes

et les hordes de tyrans.

 

Je les disperseraient sur la planète

pour qu'ils s'abattent en vagues déferlantes

de sanguinaires coupeurs de têtes,

s'abreuvant de la terreur des populations hurlantes.

 

Il y aurait en premier, les villes à anéantir,

avec leur scandaleuse surpopulation.

Je les entoureraient de fléaux empêchant de fuir

les abominations porteurs de contagions.

 

Quand viendra les groupes de militaires

envoyés pour stopper mon élan,

sous leurs bottes j'ouvrirais la terre

où les y attendent démons et géants.

 

Ensuite viendra le défilé des diplomates

me suppliant de bien vouloir parlementer

pour que j'épargne leurs technocrates

réfugiés dans de somptueux abris blindés.

 

Alors je ferais tomber sur leurs bunkers

des pluies de météorites

qui les écraseront dans d'affreuses douleur,

c'est tout ce qu'ils méritent.

 

Après ce grand ménage, quand on y verra enfin plus clair,

je pourrais imposer et jouir de ma domination mondiale,

et tranquillement traquer les derniers humains qui s'y terrent.

Ensuite je renverrais mes armées dans leur dédales.

 

Je pourrais ainsi profiter d'un calme absolu,

et d'une nature sauvage, sans un déchet.

Finalement je ne suis pas un affreux malotru,

je n'aspire qu'à rendre au monde, la paix.

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20 octobre 2012 6 20 /10 /octobre /2012 11:53

 

j'ai sorti l'épée du fourreau

pour combattre un blaireau.

Mais le vieux dinosaure

m'a dit que j'avais tort.

 

C'est que voyez vous,

c'est un grand filou,

ce n'est pas vraiment qu'il est sage,

mais il a toujours un vieil adage.

 

Alors moi je l'ai cru,

et devant tans de vertu,

j'ai prestement déposé les armes,

plein de remords et de larmes.

 

Mais le vieux saurien

ne parlait pas pour rien.

Tandis qu'il me déversait ses tirades,

discrètement il plumait le plantigrade.

 

Quand je lui ai fais remarquer,

il m'a dit que c'était pour se raser,

et le nudiste pour la route

il servirait de casse-croûte.

 

Mais j'ai tout de suite sentis le piège,

et je ne suis pas rentré dans son manège.

Non, on ne me fera pas prendre des vessies pour des lanternes,

je sais bien qu'un reptile ça n'a pas une once de poil sur la couenne.

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19 octobre 2012 5 19 /10 /octobre /2012 10:07

 

Si les moutons sont des affreux,

c'est que les requins sont des dieux.

Et si les pigeons sont de vil prédateurs,

alors les loups sont de simple consommateurs.

 

Alors le nucléaire est une énergie super,

et l'écologie est une déclaration de guerre.

Les élevages et les cultures serait donc bénéfiques,

et la nature sauvage pleine de bestioles c'est pathétique.

 

Mais nous avons une république exemplaire

là ou les autres nations ne sont que bananières.

Je crois que l'on devrait réinvestir les dictateurs,

parce que finalement je trouve qu'ils ont du cœur.

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18 octobre 2012 4 18 /10 /octobre /2012 13:31

 

les lumières de la nuit me mettent en émoi,

les ombres du jour me causent de l’effroi.

Les fureurs du vent me bercent doucement,

la brise légère me fait claquer des dents.

 

Le grondement de l'orage m'apaise,

la paix du ciel bleu me met mal à l'aise.

Les rouleaux d'une mer déchaînée sont bonheur,

le plat d'une mer d'huile me donne mal au cœur.

 

Les rigueurs de l'hiver me réchauffent,

les douceurs du printemps me sont affres.

Les brumes de l'automne m'égayent le moral,

le soleil de l'été me mine et me fait mal.

 

 

 

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16 octobre 2012 2 16 /10 /octobre /2012 09:23

 

que devons nous à la vie,

un léger brin de folie

ou une indécrottable insouciance

que l'on aborde avec indifférence.

 

Est ce les rythmes endiablés

qui nous incitent à nous trémousser,

ou une furieuse envie de mouvements

empruntés aux caprices du vent.

 

avons nous prise sur l'avenir,

pouvoir détourner le devenir

ou nager à contre courant de l'histoire

pour en détourner des vagues d'espoir.

 

N'empruntons nous pas la terre

a ceux qui seront après notre ère,

ou profiterons nous de ses bienfaits

sans aucune limite de nos forfaits.

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