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1 octobre 2012 1 01 /10 /octobre /2012 08:42

 

L'autre jour, j'ai pris le bateau,

mais j'ai fini sur un radeau.

Tout a commencé alors que je naviguais serein

sur une mer calme où nageait de paisibles requins.

 

Un de mes hommes venait juste de s'exclamer

que nos compagnons de route venaient de se sauver,

quand du haut de son mât, la vigie

s'est mis à s'agiter et à pousser des cris.

 

J'ai aussitôt appelé l'ensemble de l'équipage sur le pont

pour leur dire de charger les canons et prendre les harpons.

J'ai sentis que cette journée allait être pleine de surprises,

mais je m'attendais à rentrer en traînant une belle prise.

 

C'est alors que toute la mer aux alentours s'est soulevée,

et devant nous, déchirant les flots une montagne s'est dressée.

Sortant du plus fou de mes espoirs,

un monstre osait défier mon navire.

 

Je me rappelle ensuite avoir clairement vus cette chose

dresser des immenses tentacules munies de pinces roses,

alors que j'ordonnais à l'équipage d'ouvrir le feu.

J'ai vus ces appendices exploser en morceaux filandreux.

 

Mais je pense que ce devait être qu'une partie de la bête,

car le bateau a alors été secoué comme une boîte d'allumettes.

J'ai vus à ce moment là, une ombre nous recouvrir,

et ce qui s'est passé ensuite je n'en ais pas de souvenirs.

 

Je me suis réveillé flottant sur des débris.

Par chance il y avait une caisse à outils.

Depuis, je l'attend de pieds ferme, car armé de mon dévidoir

et de mon marteau, cette fois, il n'aura aucune échappatoire.

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18 septembre 2012 2 18 /09 /septembre /2012 13:23

frog

Un jour, une grenouille de papier

qui ne savait pas du tout nager,

sauta sur le rebord d'une fenêtre

et un coup de vent l'envoya paître.

 

Elle se posa comme une feuille

sur le rebord d'un gros écueil.

Sachant que sa matière

ne s'accorde pas avec la mer,

 

elle frissonnait au son du ressac

de peur que les gouttes d'eau l'attaque.

Alors qu'elle réfléchissait au moyen de s’échapper,

elle vit dans le ciel, une forme qui près d'elle vint se poser.

 

C'était une grue rouge en buvard

qui bravait l'eau d'un sombre regard.

Elle proposa alors au batracien

de la conduire vers un autre destin.

 

La grenouille sauta de joie,

et dans la seconde accepta.

C'est ainsi qu'elles s’envolèrent

profitant d'un léger courant d'air.

 

Elles finirent par trouver un endroit sec

dans une monumentale bibliothèque.

Une puce électronique

qui était bourrée de tics,

 

vint pour les y accueillir

et dans le registre les inscrire.

Elle leur demanda dans quelle section

les classer avant de leur mettre le tampon.

 

Nous sommes venues nous abriter, dit la grue,

nous ne sommes point des livres perdus.

C'est la règle, dit la puce, vous êtes de papier,

alors ici vous vous devez d'être classés.

 

Ne pouvant s'en satisfaire,

elle ne se laissèrent pas faire.

La grenouille sauta sur les étagères,

et l'oiseau la rejoignit par derrière.

 

Et ainsi voyant du haut de leur perchoir

les gens se plonger dans des histoires,

ou discourir sur des traités de philosophie,

autour d'une table en chuchotant entre amis.

 

Sur le rayonnage du dessous, un dictionnaire des arts

leur suggéra d'aller parmi les allées, trouver un livre rare

se trouvant sur la plus haute étagère

et qui dormait sous un tas de poussière.

 

C'était un vieux livre chinois

qui les salua avec grand émoi.

Il leur parla pendant des jours d’origamis,

et d’œuvres si parfaites qui soudain prennent vie.

 

grue

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2 septembre 2012 7 02 /09 /septembre /2012 12:19

 

Au passage d'un orage

ou s'efforçait d'être sage

un tout petit présage

qui avait annoncé un carnage.

 

Un courageux canasson

s'était caché dans une maison

ou dormait un démon

qui avait perdu son nom.

 

Un tout jeune tapir

qui était là pour servir

vint alors accueillir

l'intrus avec le sourire.

 

Saluant poliment l'équidé,

il lui proposa de rester

pour le petit déjeuner

de son maître bien aimé.

 

Alors le cheval

gourmand sans égal

accepta ce régal

en rêvant déjà de l'étal.

 

Quand il fut dans les cuisines,

il vit le démon se lécher les babines

en humant son odeur chevaline.

Son sang ne fit qu'un tour dans ses veines,

 

il prit alors ses pattes à son cou,

et détala prestement en cassant tout.

Il quitta au galop cette maison de fous,

et en couru jusqu'à Tombouctou.

 

Le démon innommable, en fureur

se promis de l'attraper sur l'heure

mais pour un fainéant c'est un dur labeur

que de poursuivre un tel coureur.

 

Alors il retourna se coucher

pas sans avoir rien manger,

car le tapir avait bien engraissé

depuis qu'il l'avait embauché.

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28 août 2012 2 28 /08 /août /2012 13:14

 

Hier matin j'ai vus un lutin

qui gambadait dans mon jardin.

Je lui ais demandé ce qu'il avait à tourner en rond,

il m'a répondu qu'il recherchait son petit dragon.

 

Le matin il l'avait fait sortir,

mais ne l'avais pas vu revenir.

Et il devait vite le retrouver car dans l'après-midi,

il avait rendez-vous avec un inspecteur de magie.

 

Alors j'ai demandé à mon dragon de chercher à la ronde

pendant que nous irions voir jusqu'au au bout du monde.

Tandis que l'on regardait par dessus le bord de la terre,

le lutin à commencé à basculer la tête la première.

 

Tandis que je le rattrapais au dessus du vide

il s'écria qu'il avait été vraiment stupide,

puisqu'il avait oublié que son animal était aller à l’anniversaire

des quatre mille huit cent ans de sa vieille dragonne de mère.

 

Je le voyais bien ennuyé, tandis qu'il était privé de sa monture.

Surtout que si il ratait son examen, il serait privé d'aventures.

Alors, je lui ais tout naturellement proposé

de lui laisser mon dragon pour la journée.

 

Il m'a remercier chaudement, autant qu'il pouvait le faire

tandis que mon animal s'élevait majestueusement dans les airs.

Je me suis quand même demandé si il n'allais pas s’envoler tellement qu'il était petit,

à le voir mal à l'aise, coincé sur le dos entre deux écailles de mon gigantesque ami.

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2 août 2012 4 02 /08 /août /2012 13:30

 

Une petite abeille un petit peu cruche

lors de sa récolte avait perdu sa ruche.

Notre jeune écervelée

complètement désemparée,

 

s'était posée sur une fleur

pour pleurer sur son malheur.

Un magnifique papillon qui passait par ici

vint s'enquérir de ce qu'il lui faisait souci.

 

Elle lui raconta les déboires

qui lui causaient ce cafard.

Le lépidoptère se proposa de lui prêter main forte

pour retrouver le chemin et la ramener à sa porte.

 

Elle lui expliqua qu'elle vivait près d'un champ de narcisses

qui rajouta-t-elle, soit dit en passant est un véritable délice,

et que l'en s'élevant haut dans le ciel,

elle aurait pus le repérer d'un coup d’œil,

 

mais au retour d'un champ de luzerne,

le monde autour d'elle était devenu terne.

Je sais, dit le papillon, c'est les humains qui mettent du béton de partout,

il paraît qu'ils veulent enlever la nature qu'ils ne trouvent pas à leur goût.

 

Ce n'est pas ça mon problème lui dit l'abeille,

c'est que je ne vois plus le vert, ni le vermeille,

et dans mes yeux, tout vas du noir au gris,

de la fleur où ils étaient à ces ailes à lui.

 

Il l'invita à venir avec lui pour consulter un vieux scarabée

qui connaissait beaucoup de choses et pouvait peut être l'aider.

Alors ils s'envolèrent à la rencontre du vieux sage,

qui logeait dans une souche au milieux d'un pâturage.

 

Le coléoptère leur avoua que c'était les humains

qui voulaient rendre tous les insectes daltoniens,

c'est une tactique perfides pour nous égarer,

et c'est ainsi qu'ils tentent de tous nous éradiquer.

 

Mais s'exclama l'hyménoptère, c'est monstrueux,

et personne ne tente rien pour stopper ces affreux ?

Et bien, dit le scarabée, certains ont essayés,

mais ils se sont fait impitoyablement écrasés.

 

D'autres ont tentés de foncer sur une machine à pluie rouge,

mais ils s'y sont carrément aplatis sans même qu'elle ne bouge.

Je suis désolé pour vous mes amis, ils sont trop, équipés, et on ne peut rien.

Le seul moyen de se protéger est d'éviter ce qu'ils touchent de leurs mains.

 

Par contre il connaissait bien la ruche égarée,

et leur expliqua le chemin pour la retrouver.

C'est ainsi que le sympathique papillon

raccompagna son amie à sa maison.

 

Et quand ils se quittèrent,

ils se promirent et se jurèrent

de raconter à un maximum de personnes

la monstrueuse machination des Hommes.

 

 

 

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1 août 2012 3 01 /08 /août /2012 12:57

 

Installé sur les abords d'un grand lac,

un pêcheur se prélassait dans un hamac.

Il fut tiré de sa rêverie

par un léger clapotis.

 

Il se retourna, et voyant sa ligne filer à toute vitesse

il voulu s'y précipiter, mais se retrouva sur les fesses.

Le hamac s'était retourné

et lui avait coincé un pied.

 

Quand il attrapa enfin sa canne,

il moulina sans ménager sa peine.

Pendant des heures il lutta avec le poisson,

mais finit quand même par en avoir raison.

 

Bien épuisé, lorsqu'il le sortit enfin de l'eau

il fut vexé de ne voir qu'un petit crapaud.

L'animal effrayé ne voulait pas se laisser faire,

et d'un bond prodigieux s'élança dans les airs.

 

Exaspéré, notre bonhomme relança sa ligne avec furie,

mais un oiseau goba le batracien et fut projeté avec lui.

Surpris, le pêcheur remoulina pour sortir de l'eau le volatile,

mais son moulinet se bloqua d'un seul coup sans mobile.

 

Il tira aussi fort qu'il le pouvait,

et le fil récalcitrant enfin revenait.

Quand il remonta son étrange prise,

quel ne fut pas alors sa surprise.

 

Frétillant et tournant tel un mobile,

un petit poisson pendait au bout du fil.

Ma foi, se dit il, ça fera toujours un bon appât,

et relança sa ligne, mais au bout il y avait un chat.

 

Le félin affamé s'était précipité sur ce met

au moment ou pour le lac l'alevin repartait.

Là, c'en était trop pour notre petit pêcheur,

il remonterait le matou, et partirait sur l'heure.

 

Il se pressa de ramener l'animal par là

avant qu'il n'ai plus d'air et qu'il se noie.

Le moulinet tournait si rapidement

qu'il le ramena en quelques instants.

 

Mais ce qui surgit de la flotte,

remonta le moral de notre pote.

Car comme vous l'aurez compris,

le minou n'était déjà plus ici.

 

À la place, il y avait un énorme poisson chien

pour qui cet appât était un véritable festin.

Notre pêcheur bien épuisé, repartit avec son trophée

en se promettant que l'on ne l'y reprendrait plus à pêcher.

 

À oui, j'allais oublier d'écrire une morale.

Non, ce n'est pas le choix de l’appât idéal,

mais que se soit dans un lac ou une rivière,

évitez de pêcher au pied d'un centrale nucléaire.

 

 

Il nous a même fait une photo de sa prise...

 

poisson chien

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31 juillet 2012 2 31 /07 /juillet /2012 11:34

 

Un vieil excentrique milliardaire

qui ne voulait pas finir en terre,

sentant son heure venir se fit congeler

pour pouvoir un jour goûter à l'éternité.

 

Il avait laisser comme consigne qu'on le sorte du congèle

lorsque la science aurait trouvé le vaccin de la vie éternelle.

C'est ainsi que fut rangé son cercueil de glace

entre un mammouth et un yéti avec sa masse.

 

Les années passèrent sur notre dormeur

bercé par le ronronnement des moteurs.

Mais jamais aucun des savants ne trouvèrent le remède

contre la mort, déjà qu'ils peinaient à estomper les rides.

 

Le temps continua à s'égrainer sur notre glaçon,

pendant qu'à l'extérieur, s'éteignait la civilisation.

Jusqu'au jour ou les dernières machines s’arrêtèrent

à la suite de l'explosion des centrales nucléaires.

 

Mais les radiations furent si fortes,

qu'elle réanimèrent les cellules mortes.

Et puis, dans le sous-sol au spécimens givrés

ou tout avait fondu et commençait à se gâter,

 

il y eut soudain un grand sursaut de vie.

Le vieux bonhomme sortit de sa léthargie

en se demandant combien de temps avait pris leur découverte.

Mais il fut secoué dans un grand fracas, et passa cul par dessus tête.

 

Le couvercle de sa couche sauta lors de sa chute,

c'est ainsi qu'il vit se dérouler une curieuse lutte.

Il trouva que tout cela était vraiment très bizarre,

car on lui avait dit qu'il ne ferait pas de cauchemars.

 

Il ne pouvait que rêver de cette lutte sans merci

entre un éléphant poilu et un grand singe blanchi.

Mais en voulant se relever, il se cogna,

et dans la douleur une bosse émergea.

 

Mais alors, tout cela était donc bien réel,

et personne n'était là avec sa piqûre de rappel !

Il était assez effrayé de se retrouver complètement nu,

tout seul au milieu d'une incommensurable cohue.

 

Le mammouth vint s'écraser à ses pied dans un assourdissant fracas

tandis que le yéti grisé de sa victoire pris le vieux dans ses bras,

et partit dans un tourbillon frénétique

qui mit notre vieillard en panique.

 

Après cette joyeuse danse endiablée,

ou l’ancêtre crus qu'il allait y rester,

l'homme des neiges arracha un morceau de sa proie

et revint vers son nouvel ami avec qui il partagea.

 

C'est alors qu'un reptile volant apparut

et se percha sur le pachyderme vaincu.

Ma foi se dit le vieux, à défaut de l'éternité,

me voici avec des compagnons bien déjantés.

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23 juillet 2012 1 23 /07 /juillet /2012 11:43

 

Sur une plage, loin de la cohue des vacances,

un bernard-l'ermite cherchait un nouvel écrin.

Sa coquille qu'il traînait depuis l'adolescence

ne couvrait plus qu'à peine son arrière train.

 

En sortant de l'eau, il avait aperçut un peu plus haut,

une conque magnifique, brillant d'un éclat doré.

Elle le rendrait irrésistible, et ferait pâlir les bigorneaux.

Relevant sa masure, il avança d'une patte pressée.

 

En arrivant enfin au pied de l'objet de ses désirs,

il se pressa d’éjecter son vieux taudis

et se rua sur la corne. Mais, fut stoppé dans son délire

car l'intérieur était tapissé de fruits.

 

Qu'à cela ne tienne, il allait en deux temps trois mouvements

dégager ces intrus de son nouveau nid.

Et à forts coups de pinces, il jetait au loin tout ces aliments.

On voyait voler raisins, bananes, kiwis....

 

Mais plus il ôtait de fruits, plus il y en avait.

On voulait le décourager ! Mais il est du genre têtu.

Et il lui fallait par dessus tout, ce qu'il convoitait.

Alors, il continua à vider en cadence le contenu.

 

Un petit crabe qui passait par là,

se retrouva devant cet abondant tas de victuailles,

il se rua dessus, et fit un bon repas.

Une fois repus, il partit prévenir ses amis et sa famille.

 

Aujourd'hui, Bernard-l'ermite travail encore à vider sa coquille,

et la plage est bondée de tout les crustacés du coin

rejoints par les mouettes qui propagent la nouvelle à des milles.

Tous font banquet, tandis que lui poursuit son lapin.

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18 juillet 2012 3 18 /07 /juillet /2012 10:46

 

Faisons le portrait de maître cochon,
qui fut un sculpteur de grand renom.
C'était un célèbre artiste vivant à l'époque ou les animaux
pouvaient encore dévorer les humains sans crainte du billot.

Jeune porcelet, il façonnait déjà ses excréments,
signe indubitable de la naissance d'un futur talent.
Adolescent, il se morfondait dans sa porcherie
où il passait son temps à faire des cochonneries.

Quand il a fini par quitter la soue familiale,
il n'a pas tardé à finir en maison carcérale.
Il fut arrêté pour miction sur la voie publique,
il faut dire qu'il n'était pas vraiment pudique.

Dans sa cellule, partagée avec l'entarteur Nico, le tristement célèbre singe
qui pour passer le temps, sculptait ses crottes de nez en petits personnages.
Ce séjour, fut une bénédiction pour notre porc fripon,
car c'est à ce moment que lui est apparue sa révélation.

Et c'est dès sa sortie de prison, qu'il put enfin
façonner tout ce qui lui tombait sous le groin.
Il fut entre autre le sculpteur de la fameuse sculpture
de Teddy l'ours terrassant le chevalier et sa monture,

ou le la grande déesse au baiser de la morue
taillé dans un bloc de déjections de tortue.
Il fut un grand créateur d’œuvres majeurs,
rentré aujourd'hui au panthéon des odeurs.

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29 juin 2012 5 29 /06 /juin /2012 11:41

 

J'ai découvert en pensée une écriture cunéiforme

qui peut suivant le contexte changer de forme.

Il était possible de graver une formule magique

ainsi qu'en même temps une histoire tragique.

 

Je lui ai alors consacré un ouvrage

que j'ai soumis au conseil des sages.

Mais ils m'ont dit que ces signes étranges étaient une hérésie,

et sans préambules, moi et mes lettres ils nous ont bannis.

 

J'ai pourtant bien essayé de leur faire comprendre

que c'était l'avenir de ceux qui voulaient l'apprendre,

avec on pourrait sans les agrandir, doubler le volume des bibliothèques

ce qui augmenterait le savoir et connaissances des poètes et scientifiques.

 

Mais ils n'ont absolument rien voulus entendre,

ces vieux déchets ne savent rien d'autre qu'attendre.

Mais depuis que l'on m'a jeté

j'ai gravé tout autour de la cité

 

une subtile formule sortilège à double sens

qui va leur faire oublier leurs connaissances.

Quand ils seront devenus tous trop bêtes,

je reviendrais sous forme d'un prophète.

 

Alors j'y imposerai mon écriture

en relançant les mots et la littérature.

Dans tout le pays on ne parlerai que de moi,

alors, tout naturellement j'en deviendrai le roi.

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