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16 février 2012 4 16 /02 /février /2012 10:31

 

Posés là sans retenue,

des maudits

et les maux mis

sont des êtres parfois cru.

 

L'âme légère je chante,

les motards

et les modes art

sans raison m'enchantent.

 

Couchés dans de beaux draps

les modalités

et les moralités

ont réunis les ceintures de Baccarat

 

Criés bien haut et fort,

les motos redus

et les mots voulus

ont récompensés les efforts.

 

 

 

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13 février 2012 1 13 /02 /février /2012 12:01

 

Une fleur de glace

à traversé l'espace,

pour s’échouer sur terre

et se répandre en hiver.

 

Une fleur de cristal

transperce le voile,

attendant bien patiemment

de bourgeonner au printemps.

 

Une fleur de soleil

au matin s'éveille,

ardente et dorée

vient éclore en été.

 

Une fleur électrique

aux couleurs de brique,

sous la pluie gronde et tonne

pour venir fleurir en automne.

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9 février 2012 4 09 /02 /février /2012 11:02

 

Passage du sublime

à l'infect, l’écœurement,

un horrible crime

installe le désœuvrement.

 

d'une vie pétillante

emplie d'avenir,

ne reste que l'affligeante

mort sans sourires.

 

De quel chemin le mal s'éveille,

pour s'insinuer à la porte,

un cauchemar sans pareils

réveille le despote.

 

La fin tragique

d'une vie placide

absence onirique

d'un rien, un vide.

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8 février 2012 3 08 /02 /février /2012 10:42

 

Un pouvoir dans mes mains à échoué,

un plaisir en rébus.

Mais mes doigts s'y sont brûlés,

et le désir à disparu.

 

L'énigme s'est embrouillée,

les éléments ont chût.

Ils se sont piteusement éparpillés

en morceaux dans un fût.

 

Tremblant, je les ai ramassés,

et alors aperçut

l'ensemble qui s'y était caché.

Cette vision me déplus.

 

Ne pouvant les dévoilés

je les ais dissolus,

et en secret les ais enfermés

et jamais ne réapparut.

 

Qu'ils ne risquent de se montrer

au moindre individu,

qui pourrait s'y abandonner

et devenir un pantin déçut,

 

sans pouvoir rien décider

que son être n'eut voulus

un esclavage prisonnier

de sa triste âme déchu.

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4 février 2012 6 04 /02 /février /2012 11:35

 

Dans la nuit, un feu de joie,
crépitait vivement dans le froid.
Arriva un terrible vent glacial,
qui changea les flammes en cristal.

Dans ce souffle, les bruits disparurent,
et dans ce silence des formes apparurent.
Les sons s'étaient figés
en longs fils écaillé.

Les nuages givrèrent,
et du ciel tombèrent.
Moutons blanc étincelants
dans un paysage miroitant.

Blizzard boréale
couvrant d'un voile,
ce monde miroir
caché dans le noir.

Façonnant le paysage
en un subtil nappage
d'éclats diamantin
irradiant dans le matin.

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2 février 2012 4 02 /02 /février /2012 12:29

 

Pour l'année du dragon,

il va falloir que je sente bon

pour pouvoir plaire

au vieux grand ver.

 

Je vais devoir être très rusé,

car il connaît mes tour usés.

Il me faut être plus malin que lui,

si je ne veux pas finir en charpie.

 

Car bien qu'il soit plein de promesses,

il se délecte à accumuler des richesses.

Et de ses belles propositions

toutes en charades et citation,

 

il vous enchante de belles phrases fines,

et en moins de deux il vous embobine.

Il vous abuse sans diatribes,

et malgré vos réflexions libre,

 

vous vous retrouvez à sa merci

pour le reste de votre courte vie.

Faisant à son bon plaisir,

de vous qui allez le servir.

 

Mais comme je suis plus futé,

c'est lui qui me devra fidélité

pour une année de plénitude

à me régaler de sa servitude.

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31 janvier 2012 2 31 /01 /janvier /2012 10:15

 

J'ai mon esprit qui est en feu,

prêt à embraser les cieux.

Mon âme depuis longtemps

a quitté mon corps de dément.

 

Je suis en pleine mutation,

le cœur au bord de l'implosion.

Je sent courir sous ma peau

des lames qui lacèrent mes os.

 

Mes omoplates sont en train de s'étirer,

dessous ma chair commence à se déchirer.

Entre ces ailes monstrueuses,

poussent des vertèbres épineuses.

 

Par le bout de mes doigts,

je gèle les esprits étroits.

Il m'en apparaît de petites aspérités,

d'où sortent des griffes acérées.

 

Mon épiderme déraille,

et se couvre d'écailles

qui peinent à se mettre en place,

en arrachant les nerfs qui dépassent.

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27 janvier 2012 5 27 /01 /janvier /2012 12:23

 

Seul dans le noir,

j'ai perdu l'espoir.

Privé de repères,

j'ai chuté à terre.

 

Du sol jusqu'au plafond,

il n'y avait pas d'attraction,

en ce lieu vide, sans apesanteur,

ou tout était uniforme, j'avais peur.

 

Je tournais en rond,

dans cet ersatz de ballon,

mon esprit devenait fou,

des hurlements de loup

 

sortaient du fond de mes entrailles,

crevant le silence par trop palpable.

Étais-ce dans mon esprit

ou avais-je bêtement été pris ?

 

Comment ne pas disjoncter

lorsque l'on est prisonnier,

dans un corps trop petit

pour contenir un esprit.

 

Quand s'est ont laissé prendre

d'un monde qui veux pendre

ce qui n'est pas uniformité

dans ce semblant d’humanité.

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22 janvier 2012 7 22 /01 /janvier /2012 11:52

 

Khepra scarabée sacré,

autrefois adulé comme un dieux,

aujourd'hui appelé bousier,

à continué son travail laborieux.

 

Basteth déesse chatte,

ancienne prêtresse d'amour, et du soleil,

honorée à Bubaste,

se dore sous l'astre dans des siestes sans pareil.

 

Fenrir le grand loup,

attend patiemment que son ruban lâche,

pour libérer son courroux,

avaler le monde et finir sa tâche.

 

Hugin le sage, le réfléchit,

et Munin celui qui n'oublie rien,

leurs descendants s'ennuient

dans les champs vides de bon grain.

 

Io ou aussi, Adhumla, la vache qui créa le monde,

mère née de la vapeur,

allaitant le géant au commencement des secondes,

surveille encore nos erreurs.

 

Seront nous digne du panthéon,

sauveront nous l'avenir,

trop de travail pour redorer notre blason,

nous méritons leur ire.

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20 janvier 2012 5 20 /01 /janvier /2012 12:28

 

Armées de zombies
qui dévorez sans distinctions
bien consciencieusement toute vie
dans vos élans de consommations ,

reculez devant un mot élémentaire,
un élan d'amour
pour crier à notre mère la terre
bientôt sera mon tour,

de toutes mes tripes hurler
sans pouvoir me taire
jusqu'à en éclater
et me répandre sur terre,

me mêler aux rivières, aux océans,
sentir le parfum des derniers paradis
les garder dans le cœur jusqu'au néant
avant qu'ils ne soient partit

après de toute l'eau restante de la planète,
éternellement je pleurerais,
que pour des profits les avoir vus disparaître,
tristement je contemplerais

la tombe de l’humanité
avec un vide à l'âme.
J'irais finalement graver
avec le sel de mes larmes

une simple épitaphe,
sa dernière volonté.
Juste un paragraphe
sur le monde j'ai laissé.

" Nous ne sommes pas partit seuls,
  avant nous, la vie,
  les animaux les plantes,et ses sels,
  nous avons pris."

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