4 septembre 2012
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un cri s’échappant d'un corps
poussé par dépit face à la mort.
Un chaud filet carmin
fuyant dessous la main.
Dans la prairie une herbe rouge
luisante et aplatie paraît sans âge
autour d'un être sans vie
qui paraît seulement endormi.
Pourquoi s'est-il précipité
sur cette lame si bien effilée,
voulait-il rejoindre ses frères
ou était il fatigué de la misère ?
Le champ lui garde encore la trace
de tout ceux qui ont périt à cette place.
En temps de guerre ou bien de paix,
la mort fait partit de la vie à tout jamais.
(musique: pilule "Saez" )