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26 août 2014 2 26 /08 /août /2014 11:44

Puisque la pub est devenue omniprésente et obligatoire dans ce monde pourri qui est le nôtre, et sur over blog, ceci sera ma dernière note.

merci d'avoir suivi mes histoires.

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26 août 2014 2 26 /08 /août /2014 11:11

 

Sur une verte plaine infinie

s'étendait des milliers de tipis,

un terrible ouragan

y souffla tel un dément,

soulevant tous les abris

jusqu'au ciel si gris.

 

Au dessus des gros nuages

s’envola le peuple sage.

Sur d'innombrables lieux

ils parcoururent les cieux.

Se dissipant peu à peu, l'orage

les firent atterrir sur une plage.

 

Aussi loin que portait les yeux,

s'étendait devant un océan bleu.

Le reste était du sable blanc

qui scintillait tel du diamant,

offrant un tout nouveau milieu

où vivre à ce peuple heureux.

 

Eux qui vivaient en grande partie

sous un ciel maussade et de pluie,

furent grandement étonnés

de trouver un si bel été

qui pas un jour n'a faillit

tel leur idée d'un paradis.

 

(musique pour accompagner : Creepshow "thème")

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1 juin 2014 7 01 /06 /juin /2014 12:47

 

J'ai été demain et je serais hier,

j'irais glisser sur le destin et dévoilerais l'hiver.

Mais à la croisée du matin s'étirait la lumière

pour abolir la douleur et alléger les peines.

 

Alors, sans faillir, en douceur j'ai déversé les miennes.

Dès lors, un sourire sans humeur à inondé mes veines.

 

C'était une nouveauté pour un mutin qui noyait la mer,

sortait ses pieds du chemin et courrait à l'envers,

ronflait à la pensée du vin et s'enivrait dans l'éther.

 

Ainsi, en dansant un rythme immobile

saisi par un vent aux rîtes volubiles

qui hurlant un calme inaudible

s'est reflété serein sur l'arrêt amer.

 

J'ai oublié le rien qui emprisonnais cet air,

et ai sans sourciller repeint mes traits de misère.

 

 

(musique: Dead boy's poem "Nightwish" )

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6 mai 2014 2 06 /05 /mai /2014 09:58

 

Après un temps d'oublis,

on vous impose de la propagande.

Des réclames biens pourries

qui grillent le cerveau et fout les glandes.

 

La seule liberté qui nous reste

est de leur donner toujours et encore de l'argent,

cette invention indigeste

qui précipite notre monde dans le néant.

 

Tout n'est pour eux qu'affaire de bénéfices

de rentabilité de pouvoir de mensonges et de perfidie.

Empoisonnant nos filles et nos fils,

en se prenant pour des rois alors qu'ils ne sont que bandits.

 

Avons nous donc finalement perdu la raison,

ou sommes nous devenus si stupides

que nous nous laissons enfermer dans leur prison

qu'ils nous présentent comme le bonheur ultime.

 

 

( Saez : des p'tits sous. )

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25 février 2014 2 25 /02 /février /2014 10:37

 

j'ai fais le tour de la terre

pour chercher un peu de réconfort,

mais je n'y ai trouvé que la misère

orchestrée par ceux qui se disent fort.

 

Alors je suis parti naviguer sur les océans

pour trouver la paix et la sérénité,

mais je n'y ai vus que des déchets flottants

et des nappes de pétrole irisées.

 

Je suis donc monté sur les plus hauts sommets

pour y respirer à plein poumons la pureté de l'air

mais je n'ai pas sentit ce a quoi je m'attendais,

car j'étais pris dans un nuage de fumée et de poussière.

 

J'ai donc décidé de quitter la planète,

quel ne fut pas ma surprise en sortant de l'atmosphère,

j'y ai été bloqué en me cognant la tête

par un bric-à-brac de satellites qui faisaient barrière.

 

Alors je suis rentré chez moi,

un peu déçus, pas mal outré et surtout déconfit,

et me suis couché sous les draps

pour ne plus jamais remettre le nez hors du lit.

 

 

  musique: (ainsi parlait zarathoustra -Richard Strauss)

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24 janvier 2014 5 24 /01 /janvier /2014 09:53

 

Tu as claqué la porte

aux ailes du destin

et écrasé ce cloporte

qui souriait au matin.

 

Mais il te reste tant à écrire

avant l'arrivée des ombres du soir,

et tout ce chemin à parcourir

dans les reflets dorés du miroir.

 

Pourtant tu es si certaine

de la valeur de tes décisions

que tu deviens hautaine

dès que l'on approche de ton giron.

 

Alors tu ne te fais aborder

que par la haine et la démence

pour ne pas laisser percer

toute cette condescendance.

 

Mue par un ardent désir

de combler ce profond vide

qui te ronge à en mourir

quitte à tomber dans le joug du perfide.

 

 

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27 décembre 2013 5 27 /12 /décembre /2013 10:38

 

Une musique lentement s'élève

de la forêt à travers la brume,

faisant remonter des racines la sève

éveillant la chorale des siffleurs à plumes.

 

Engourdis par cette froide humidité,

les insectes cuirassés dans leur carapace de chitine

se sentent comme prisonniers,

ils rêvent de sang chaud et de squelette interne.

 

Un chant qui fait dresser les oreilles

des rongeurs et des herbivores,

créant un intérêt sans aucun pareil

pour l'ensemble des carnivores.

 

Car ce matin, aux premiers rayons du soleil

éclora la première ellébore

et ainsi, pendant que chacun s'émerveille

tous écoutent la mélodie de l'aurore.

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10 novembre 2013 7 10 /11 /novembre /2013 11:35

 

Face à cet écran vide

je me gratte le bide,

le cerveau réduit en compote

de cette propagande despote.

 

Vautré sans possible mouvements

enserré dans les pans du divan,

gavé de poisons cochonneries

qui précipitent mon sursit.

 

Et dans l’excès, sans commune mesure

pour aller aux toilettes je prend la voiture,

avant de commander à distance

un pauvre ersatz de pitance,

 

pour ensuite tomber dans un sommeil artificiel

grâce à de multicolores pilules enrobées de miel

et passer des nuits sans rêves

pour ne pas me laisser de trêves.

 

Et puis au petit matin

se bâfrer de produits malsains

pour ne pas s'écarter

du chemin qui nous est imposé.

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25 octobre 2013 5 25 /10 /octobre /2013 11:41

 

De cette vaste étendue bleue,

il en avait tout plein les yeux

quand il est allé au large

pour entamer son long voyage.

 

Et depuis il a navigué

sans plus jamais se retourner.

Il est partit à l'aventure,

aussi gonflé que sa voilure.

 

Croisant de drôles de créatures

aux proportions de démesure,

des animaux si fabuleux,

aux corps écailleux et visqueux.

 

Pour rien au monde, pas même une bière

il n'aurait mis un pied à terre,

c'est juste si il s'ancrait aux ports,

qu'il repartait toutes voiles dehors.

 

À la moindre rumeur de sol

on se prenait une gifle au vol.

nul ne sait quel fut son destin ?

Peut être une histoire de marin.

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17 octobre 2013 4 17 /10 /octobre /2013 11:59

 

En m'imprégnant de l'odeur

de ma palette de couleurs,

j'ai eu tout un tas de frissons

de ces fréquences à l'unisson.

 

Cet ensemble de senteurs

m'ont enserré le cœur

et caressé l’ouïe

de doucereux bruits.

 

Avec chacun sa gamme de température

allant du froid polaire à la brûlure,

où chaque goutte est une matière

tantôt sucrée et parfois amère.

 

Tandis que individualité de ces goûts

se trouve soit dur ou alors un peu mou

dans une bulle de temps

qui s'étire loin du présent,

 

semblant être à portée de main,

filant sur une corde d’airain,

mais pourtant à des années lumières

de la moindre pensée terre à terre.

 

 

 

(musique : "clair de lune" Beethoven )

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