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8 juillet 2013 1 08 /07 /juillet /2013 16:21

 

Parti vers un destin

qui pour de bon scellera mon sort

par de radieux lendemains

ou le pourrissement de mon corps,

 

je m'interroge sur le sens de la vie,

ce qui pousse les hommes à agir,

laissant tout pollué, et tout détruit,

abandonnant au chaos l'avenir.

 

Certains pourtant n'ont pas arrêté de se battre

pour essayer de réparer ce mal,

tandis que des enfants continuent de naître,

s’attendant à trouver un monde idéal.

 

Alors qu'ils grandiront au milieu des détritus

et seront nourris aux produits chimiques et transgéniques,

qu'ils seront exploités et finiront au rebut,

puis serviront à boucher les fissures des centrales atomiques.

 

Finalement, quoi de plus beau pour les vacances

que de visiter les zones que l'on a détruites

par notre arrogance et notre insouciante décadence,

puis constater que nous n'avons plus de limites.

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25 juin 2013 2 25 /06 /juin /2013 09:36

 

J'ai pu avoir la permission

de vous conter ma version.

Cela c'est passé un soir d'automne

où dans la brume les sons résonnent,

 

et pourtant, pas un chuchotement, pas un bruit,

ne se faisait entendre jusqu'à ce que retentisse un cri.

Occupé à récolter des graines de tourments

je n'ai nullement prêté attention à ce hurlement.

 

Bien trop absorbé par les fantômes

qui par ce temps mettent à nu leurs âmes.

C'est au détour d'un bosquet

que j'ai aperçut le tourniquet.

 

Au bas de celui-ci, il y avait une fille en pleurs

qui portait sur ses épaules un grand malheur.

Je me suis approché en m’annonçant,

et lui demanda quel était sont abattement.

 

Elle me raconta qu'elle était allé avec son fiancé

dans un parc pour y flâner et puis pique-niquer.

Il y avait, caché derrière d'épais buissons ce vieux jeu défraîchit

sur lequel elle s'était assise pour que son amant lui donne le tournis.

 

Mais bien qu'avec précaution il lança le manège,

celui-ci s'emballa, et lui donna vite le vertige.

Il accéléra et accéléra tant et bien

qu'elle se retrouva projetée au loin.

 

Mais en ouvrant les yeux,

il n'y avait plus son amoureux,

et elle était dans le brouillard

dans cet endroit si bizarre.

 

Je lui ai expliqué avec douceur qu'elle se trouvait au pays des ombres,

là où les spectres aux âmes perdues se retrouvent en grand nombres,

mais qu'elle n'avait absolument rien à craindre,

car aux vivants ils ne pouvaient pas s'en prendre.

 

Et étant le gardien de ce monde, récolteur de leurs tourments,

j’étais le plus qualifié pour pouvoir remédier à son déplacement.

Je la fis reprendre place sur cette vieille roue de bois,

ais plongé en son cœur pour sentir quel était ses lois.

 

Alors, d'un geste au dessus de cette machine ronde,

je l'ai renvoyée par delà l'éther dans son monde.

On m'a dit qu'elle était bien rentrée,

c'est pour cela que j'ai pus vous en parler.

 

 

(musique : sonate Haendel )

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23 juin 2013 7 23 /06 /juin /2013 10:21

 

Traverser les frontières de l'infini

à travers les méandres de l’insensé

pour atteindre les champs d'incendies

qui jamais ne s’arrêtent de brûler.

 

Plonger dans leurs flammes roses

et s'enivrer de leur chaleur alcoolique,

s'en extraire pour trouver l'apothéose

et s'imprégner de ses récits colériques.

 

Se baigner dans les lacs de lumière,

se laisser bercer par les vagues d'ondes,

nager avec les poissons de verre

et remonter dans leurs bulles blondes.

 

Assister le jardinier dément

à semer les graines d'ombres

pour récolter les fruits du néant

protégés de leurs coques d'ambre.

 

Chevaucher les nuages de matière dense,

les faire rouler sur les vapeurs mortes,

et les lancer pour une dernière danse

avec les fumées incertaines en escorte.

 

Voguer sur le silence de la musique

se propageant en vagues sur la trame,

et observer les gouttes d’harmoniques

se briser sur la coque au rythme des rames.

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20 juin 2013 4 20 /06 /juin /2013 10:27

 

L'univers en expansion

s'enfle et se détend

projetant ses neutrons

à travers le temps.

 

Disposant dans le froid

et le vide de la matière noire

de formidables supernova

reflétées sur des galaxies miroir.

 

Accélérant de sombres étoiles

écrasées par leur masse

pour déchirer un point du voile

et entrevoir l'envers de l'espace.

 

Soufflants sur des amas stellaires

à travers des sursauts gamma,

embrasant ainsi la matière

dans un ultime et brillant éclat.

 

Parfois, sur un coup de cœur

prend sous son bras de petites planètes

pour y semer la vie par erreur,

la sentir naître, évoluer et disparaître.

 

 

(Musique : Yves Jamait "le bar de l'univers" )

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5 juin 2013 3 05 /06 /juin /2013 09:38

 

Je suis revenu d'une terrible guerre

dont je ne suis pas particulièrement fier.

J'y ai pourfendu mes ennemis

à coup de mensonge et de perfidie.

 

J'y ai combattu de vaillants soldats

que j'ai vaincue au jeu de l'oie,

pour leur deux divisions de blindés

avec mon ouvre boite je les ai décapsulés.

 

Quand à leur aviation, je l'ai clouée au sol

juste en l'aspergeant de bombes aérosol,

et pour leur si prestigieuse marine,

je l'ai coulée en l’arrosant de vaseline.

 

J'ai pus terrasser leur état major

avec une comptine à trois accords,

et fait exploser leurs nombreux régiments

en leur jetant des caisses de fromages blanc.

 

De leurs troupes d’assaut

il ne reste que leurs chapeaux,

et leurs fameuses unités d'élites

n'est aujourd'hui plus qu'un mythe.

 

Ensuite j'ai déstabilisé le roi et sa cour

en me déguisant en troubadour,

et puis ai soumis la population

à grand renforts de bonbons.

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30 mai 2013 4 30 /05 /mai /2013 10:14

 

En me promenant dans la montagne

main dans la main avec ma compagne,

nous sommes tombés sur un ours brun

qui avait vraiment un gros chagrin.

 

Je lui ai alors demandé ce qui le tracassait.

Il me répondit qu'il y avait des jours qu'il chassait,

mais il n'avait encore rien attrapé

et il était terriblement affamé.

 

Il me demanda de faire pour lui un petit geste,

en lui payant un sandwich voir quelques restes.

Malheureusement il ne restait pas une miette

à récupérer dans le fond de ma musette.

 

Mon amie proposa d'aller lui chercher un repas

et puis de revenir lui rapporter d'un bon pas.

Mais il dit, pourquoi vous laisserais-je partir

alors que j'ai sous la patte de quoi me nourrir.

 

Mon pauvre lui dis-je, je n'ai que la peau sur les os

vous risqueriez de vous blesser, se serait ballot,

à la limite vous pourriez goûter mon amie,

avec elle vous seriez un peu mieux nourri.

 

L'ours n'y tenant plus

dévora ma copine dodue,

et se servit de mes os

pour se tailler un banjo.

 

 

 

(musique : Fanfare Pourpour "pour des ours" )

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21 mai 2013 2 21 /05 /mai /2013 11:58

 

Les brumes se sont levées sur le monde

un matin d'humeur immonde.

Elles se sont déversées sur les villes et villages

engloutissant tout sur leur passage.

 

Semant l'angoisse dans chaque interstices,

brisant l'espoir partout où elles s’immiscent.

Menant au désespoir chaque créature,

faisant pourrir à petit feu la nature.

 

Ce monde devenu gris sans horizon,

ayant engendré folie et déraison,

se meurt lentement loin des regards,

sans plus une pensée ni le moindre égard.

 

Chaque cellule se gorgeant d'eau,

fait sortir de leur lit les ruisseaux,

transformant plaines et montagnes

en furieux torrents et mers planes,

 

rendant ainsi l’atmosphère

plus liquide qu'une rivière,

obligeant les dernières créatures pathétiques

à se changer en êtres aquatiques.

 

 

(musique : La gadoue )

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5 mai 2013 7 05 /05 /mai /2013 16:32

 

Aujourd'hui j'ai fait une grande découverte,

j'ai appris que le ciel pouvait être bleu,

que le soleil pouvait briller au dessus de nos têtes

et que les gens pouvaient être heureux.

 

Je ne sais si ce vieillard disait vrai

ou si ce n'était que les délires d'un vieux gâteux,

mais depuis je rêve de cieux qui brilleraient

et d'un air doux qui s'engouffrerait dans mes cheveux.

 

Je n'ose imaginer ce que serait la nature

sans ces éternels nuages de cendres gris,

voir percer ça et là dans les plaines la verdure,

marcher pied nu sur un sol doux comme un tapis.

 

L'eau, la boue et la glace

remisés en arrière plan tel des souvenirs,

on y verrait fleurir à la place

des arbres, des chants et des rires.

 

Qu'il serait bon de sentir les parfums du printemps,

d'entendre les notes cristallines des oiseaux,

de voir allongé dans les prés verts des amants

et de s'étendre à l'ombre parce qu'il ferait chaud.

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29 avril 2013 1 29 /04 /avril /2013 13:09

 

Vivre comme un chien

ça ne me fait plus rien.

Je veux ramper dans la rue,

y mettre mon âme à nu.

 

Basculer dans le caniveau

voir le monde à travers des barreaux.

Mais les putes et l'alcool

sur fond de rock'n'roll

 

chantent en moi l'indifférence

sur un refrain de souffrance,

où je distille mon venin

répandu au creux de mes reins

 

pour évacuer la colère

entre les joints et les bières.

Je vomis des discours politiques

qui me font haïr du public.

 

Harcelé par les journalistes

qui me veulent sur leur liste

pour me griller le cerveau

dans leurs émissions et infos,

 

faire regonfler leur orgueil

en me crachant à la gueule.

Alors je fait une dernière pose

avant que tout n'explose.

 

Je prend mon café et mon héroïne

avant de crever dans un champ de mines.

Et j'attendrai au milieux des bombes

que l'on vienne profaner ma tombe.

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25 avril 2013 4 25 /04 /avril /2013 10:41

 

Je me suis mis à écrire

pour simplement me décrire.

Un peu martien,

mais pas de trop loin.

 

Un corps surmonté d'une tête

avec incrusté des mirettes,

et aussi de grandes mains

pour applaudir avec entrain,

 

ainsi qu'un postérieur

pour asseoir mes valeurs.

Parfois quelque peu absent

mais tout de même présent.

 

Des jours, pris entre deux feux

entre ce que j'ai et ce que je veux,

et d'autres en total abandon

à la simple contemplation.

 

Alternant entre la folie

et une soudaine apathie.

Voilà, enfin bref, je m'amuse

bien que de temps en temps j'abuse.

 

Donc ce n'est pas drôle tous les jours

de s'improviser joyeux troubadour,

c'est que je ne suis qu'un être,

heu...m'enfin peut-être...

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