Puisque la pub est devenue omniprésente et obligatoire dans ce monde pourri qui est le nôtre, et sur over blog, ceci sera ma dernière note.
merci d'avoir suivi mes histoires.
Puisque la pub est devenue omniprésente et obligatoire dans ce monde pourri qui est le nôtre, et sur over blog, ceci sera ma dernière note.
merci d'avoir suivi mes histoires.
Sur une verte plaine infinie
s'étendait des milliers de tipis,
un terrible ouragan
y souffla tel un dément,
soulevant tous les abris
jusqu'au ciel si gris.
Au dessus des gros nuages
s’envola le peuple sage.
Sur d'innombrables lieux
ils parcoururent les cieux.
Se dissipant peu à peu, l'orage
les firent atterrir sur une plage.
Aussi loin que portait les yeux,
s'étendait devant un océan bleu.
Le reste était du sable blanc
qui scintillait tel du diamant,
offrant un tout nouveau milieu
où vivre à ce peuple heureux.
Eux qui vivaient en grande partie
sous un ciel maussade et de pluie,
furent grandement étonnés
de trouver un si bel été
qui pas un jour n'a faillit
tel leur idée d'un paradis.
(musique pour accompagner : Creepshow "thème")
J'ai été demain et je serais hier,
j'irais glisser sur le destin et dévoilerais l'hiver.
Mais à la croisée du matin s'étirait la lumière
pour abolir la douleur et alléger les peines.
Alors, sans faillir, en douceur j'ai déversé les miennes.
Dès lors, un sourire sans humeur à inondé mes veines.
C'était une nouveauté pour un mutin qui noyait la mer,
sortait ses pieds du chemin et courrait à l'envers,
ronflait à la pensée du vin et s'enivrait dans l'éther.
Ainsi, en dansant un rythme immobile
saisi par un vent aux rîtes volubiles
qui hurlant un calme inaudible
s'est reflété serein sur l'arrêt amer.
J'ai oublié le rien qui emprisonnais cet air,
et ai sans sourciller repeint mes traits de misère.
(musique: Dead boy's poem "Nightwish" )
Après un temps d'oublis,
on vous impose de la propagande.
Des réclames biens pourries
qui grillent le cerveau et fout les glandes.
La seule liberté qui nous reste
est de leur donner toujours et encore de l'argent,
cette invention indigeste
qui précipite notre monde dans le néant.
Tout n'est pour eux qu'affaire de bénéfices
de rentabilité de pouvoir de mensonges et de perfidie.
Empoisonnant nos filles et nos fils,
en se prenant pour des rois alors qu'ils ne sont que bandits.
Avons nous donc finalement perdu la raison,
ou sommes nous devenus si stupides
que nous nous laissons enfermer dans leur prison
qu'ils nous présentent comme le bonheur ultime.
( Saez : des p'tits sous. )
j'ai fais le tour de la terre
pour chercher un peu de réconfort,
mais je n'y ai trouvé que la misère
orchestrée par ceux qui se disent fort.
Alors je suis parti naviguer sur les océans
pour trouver la paix et la sérénité,
mais je n'y ai vus que des déchets flottants
et des nappes de pétrole irisées.
Je suis donc monté sur les plus hauts sommets
pour y respirer à plein poumons la pureté de l'air
mais je n'ai pas sentit ce a quoi je m'attendais,
car j'étais pris dans un nuage de fumée et de poussière.
J'ai donc décidé de quitter la planète,
quel ne fut pas ma surprise en sortant de l'atmosphère,
j'y ai été bloqué en me cognant la tête
par un bric-à-brac de satellites qui faisaient barrière.
Alors je suis rentré chez moi,
un peu déçus, pas mal outré et surtout déconfit,
et me suis couché sous les draps
pour ne plus jamais remettre le nez hors du lit.
musique: (ainsi parlait zarathoustra -Richard Strauss)
Tu as claqué la porte
aux ailes du destin
et écrasé ce cloporte
qui souriait au matin.
Mais il te reste tant à écrire
avant l'arrivée des ombres du soir,
et tout ce chemin à parcourir
dans les reflets dorés du miroir.
Pourtant tu es si certaine
de la valeur de tes décisions
que tu deviens hautaine
dès que l'on approche de ton giron.
Alors tu ne te fais aborder
que par la haine et la démence
pour ne pas laisser percer
toute cette condescendance.
Mue par un ardent désir
de combler ce profond vide
qui te ronge à en mourir
quitte à tomber dans le joug du perfide.
Une musique lentement s'élève
de la forêt à travers la brume,
faisant remonter des racines la sève
éveillant la chorale des siffleurs à plumes.
Engourdis par cette froide humidité,
les insectes cuirassés dans leur carapace de chitine
se sentent comme prisonniers,
ils rêvent de sang chaud et de squelette interne.
Un chant qui fait dresser les oreilles
des rongeurs et des herbivores,
créant un intérêt sans aucun pareil
pour l'ensemble des carnivores.
Car ce matin, aux premiers rayons du soleil
éclora la première ellébore
et ainsi, pendant que chacun s'émerveille
tous écoutent la mélodie de l'aurore.
Face à cet écran vide
je me gratte le bide,
le cerveau réduit en compote
de cette propagande despote.
Vautré sans possible mouvements
enserré dans les pans du divan,
gavé de poisons cochonneries
qui précipitent mon sursit.
Et dans l’excès, sans commune mesure
pour aller aux toilettes je prend la voiture,
avant de commander à distance
un pauvre ersatz de pitance,
pour ensuite tomber dans un sommeil artificiel
grâce à de multicolores pilules enrobées de miel
et passer des nuits sans rêves
pour ne pas me laisser de trêves.
Et puis au petit matin
se bâfrer de produits malsains
pour ne pas s'écarter
du chemin qui nous est imposé.
De cette vaste étendue bleue,
il en avait tout plein les yeux
quand il est allé au large
pour entamer son long voyage.
Et depuis il a navigué
sans plus jamais se retourner.
Il est partit à l'aventure,
aussi gonflé que sa voilure.
Croisant de drôles de créatures
aux proportions de démesure,
des animaux si fabuleux,
aux corps écailleux et visqueux.
Pour rien au monde, pas même une bière
il n'aurait mis un pied à terre,
c'est juste si il s'ancrait aux ports,
qu'il repartait toutes voiles dehors.
À la moindre rumeur de sol
on se prenait une gifle au vol.
nul ne sait quel fut son destin ?
Peut être une histoire de marin.
En m'imprégnant de l'odeur
de ma palette de couleurs,
j'ai eu tout un tas de frissons
de ces fréquences à l'unisson.
Cet ensemble de senteurs
m'ont enserré le cœur
et caressé l’ouïe
de doucereux bruits.
Avec chacun sa gamme de température
allant du froid polaire à la brûlure,
où chaque goutte est une matière
tantôt sucrée et parfois amère.
Tandis que individualité de ces goûts
se trouve soit dur ou alors un peu mou
dans une bulle de temps
qui s'étire loin du présent,
semblant être à portée de main,
filant sur une corde d’airain,
mais pourtant à des années lumières
de la moindre pensée terre à terre.
(musique : "clair de lune" Beethoven )