Dans les épisodes précédents : Après de longues recherches, notre ami de métal a finalement trouvé la cave du cochon, et fait la connaissance de ses gardiens, dans l'épisode précédent, il s’apprêtait à négocier l'objet de sa quête, allons sans plus attendre le rejoindre pour voir comment les choses vont évoluer.
Et voici le dernier volet de cette petite histoire de l'homme mécanique, qui je l'espère vous aura plus ou au moins distrait.
Bonne lecture.
La négociation.
Sosse le plus petit des frères Piquette, revient vers son client assez particulier pour essayer de le distraire et commencer à marchander le temps que Broc retrouve la queue de cochon, enfin l'espérait il. En arrivant à la hauteur de l'homme mécanique, il le rassura en disant que son frère était allé chercher le tire-bouchon qu'ils gardaient sous clef dans un endroit sûre et secret, et lui étala tout l'attachement qu'ils vouaient à cet artefact et qu'ils consentaient à s'en détacher qu'avec beaucoup de peine, car l'avoir en main était pour eux quelque chose de merveilleux. Au bout d'un moment alors que son frère n'était pas encore revenu, le petit Piquette commençait à être à court d'arguments.
Cherchant de nouveaux mensonges, il fut soulagé en entendant un vacarme derrière qui lui fournit une excuse pour s'éclipser.
Arrivant au près de son frère étalé au milieux de tonneaux, il dit :
« -bon dioux, mais qu'est ce qu'tu fous, y a des plombes que j'fais poireauter l'autre pingouin !
-ben c'est que j'le trouve point.
-s'pèce de grand couillon, j't'ais dis dans les tiroirs, ceux dans le placard, et pas dans les caisses de
pinard, encore heureux qu't'en a pas cassé. »
après avoir mis tout sans dessus dessous, ils finirent par mettre la main sur le précieux objet.
La négociation au grand étonnement des frères Piquette, fut de courte durée, car l'homme de fer sortit d'une petite bourse, une grosse pièce en or que lui avait remis son mentor le directeur du cirque quand il l'avait abandonné. À sa vue, les yeux des frangins se mirent à briller de mille feux.
Ils acceptèrent la pièce comme paiement en précisant qu'ils étaient de bons gars, et que c'était cadeau parce que l'histoire de l'automate les avaient touché, et qu'ils se sentaient en bonté.
Notre ami les salua chaudement en les couvrant de remerciements tellement qu'il était remplis de joie avec l'objet de ses désirs dans les mains.
Quand il sortit de ce tripot sordide, les frères Piquette se gratifièrent d'avoir plumé ce tas de tôles.
Le chat mécanique le voyant arrivé à la roulotte fut soulagé qu'il soit revenu entier, mais déchanta vite quand il le mis dehors pour finir son travail, malgré les manifestations de mécontentement du matou. Il travailla jusqu'au lendemain, où tout souriant il sortit en apostrophant le chat .
« -et voilà mon cher, j'ai fini, je vais maintenant te présenter notre nouveau compagnon. »
Sur ses paroles il s'écarta et laissa sortir un gros cochon tout en pièces d'horlogerie fines qui avança en se dandinant, tout en remuant fièrement sa belle queue en tire-bouchon.
Désormais les deux compagnon en métal avaient un nouvel ami, infatigable pour tirer la roulotte, en laissant plus de liberté à notre bonhomme de fer lors de leurs déplacements.
Et la petite troupe comptant désormais un nouveau membre tout en rouages, se mis joyeusement en route pour de nouvelles aventures.
FIN.