Pour aujourd'hui, je vous propose cher lecteur,
un petit texte qui pourrait presque faire peur.
Alors je vous conseil de ne pas laisser près de l'écran
sous aucun prétexte, les cuisiniers et les enfants.
Pour les plus courageux
attention les yeux,
et bonne lecture.
Pas plus tard qu'aujourd'hui
j'ai improvisé une autopsie,
et comme on m'a toujours dit qu'un plaisir
ne venait jamais sans un petit peu souffrir,
alors j'ai attaché sur la table un pauvre hère
sans même lui avoir fait respirer un peu d'éther.
J'ai tout d'abord découpé la peau
à l'aide d'un trop grand couteau,
ce fut assez pénible je doit l'avouer,
car le bougre n'arrêtait pas de hurler.
Et ce fut un soulagement quand l'homme
n'en pouvant plus tomba dans les pommes.
Ensuite pour ôter la cage thoracique
j'ai pris une tronçonneuse électrique,
après, j'ai utiliser un gros tire bouchon
pour en extraire ses spongieux poumons.
Quand c'est le tour du foie,
c'est plus facile avec les doigts.
Ensuite, la vésicule biliaire
s'arrache à la petite cuillère.
Il faut tirer fort sur le pancréas,
ouais, je sais c'est dégueulasse,
mais c'est tellement plus marrant
qu'en le déchirant avec un cure-dent.
Nous remontons enfin au cœur
en y allant avec infinie douceur,
sectionnant délicatement les artères
avec une vieille lame de cutter.
Maintenant qu'il est prêt,
vous l'ôtez avec intérêt
et le déposez tout en douceur
dans une poêle avec du beurre.
Je n'ai plus qu'à vous souhaiter bon appétit,
et pour la prochaine recette, c'est promis,
je vous montrerais comment préparer
des rognons blancs au grand-marnier.