Une simple pensée amère
m'a fait juger par mes pères.
Ils ont distiller leur poison
en m'envoyant en prison.
J'étais un mauvais esclave
qui a fait fi de ses entraves,
manquant de respect au bourreau
en m'endormant au boulot.
Mais ils ont été cléments
en m'envoyant dans un camp,
j'aurai pu écoper de la pendaison
ou même bien pire, la crémation.
Quelques années de tortures
ne sont que simple fioriture,
face au longues journées de labeur
ou tant de malheureux meurent.
Que sont des peines de détention
face à une vie de damnation.
Alors je m'estime content de mon funeste sort,
car mon esprit est libre et pas encore mort.
(musique : Vivaldi, les 4 saisons "L'hiver" )