Dans mon lit, le soir couché
quand je suis trop fatigué,
et qu'un refrain me tiens éveillé
alors une diversion je crée
pour me berner et dormir éveillé.
Quand enfin le vrai sommeil me prend,
et que dans son élan
m'emmène avec lui sur le vent
pour survoler les rêves des gens,
je me laisse flotter dans le néant,
pour pouvoir plonger dans l'oubli
apporté par le plus profond de la nuit
qui vous laisse inconscient dans votre lit,
ou il paraît que les rêves s'enfuient,
et qui pourtant au matin viennent vous voir et dire :je vie.
Même si pour toi je n'ai été qu'un instant,
j’étais dans ton songe bien vivant
et je suis bien là pour te rappeler comment
au réveil je suis revenu et y reste présent
jusqu'à tu veuille me consacrer un petit moment,
pour qu'après tu puisse
sans m’appeler supplice,
m'inviter avec mes complices,
ceux qui dans ta tête se réunissent
pour que sur une feuille tu nous esquissent.
Nous seront là tout les jours
pour que tu nous donnes vie sans détours
au milieux de ces mots troubadours
qui dans ta tête se bousculent tour à tour,
et que sur tes pages tu couchent avec amour.
Quand je pose mes ritournelles,
que ma tête ne dirige plus ma cervelle
et que mon corps est là et me rappelle,
mon cœur prend le relais pour elle,
et créer des étoiles qu'il éclate en dentelle,
et les répands dans tout l'univers
du printemps jusqu'à l'hiver,
soit en pleurs sur terre,
ou en éclairs dans l’éther,
qui ensuite reviennent dans mes vers,
en irradiant jusqu'au bout de mes doigts
pour porter ces émotions tel qu'elles soient,
ne sachant jamais quelle voie
elles prendront au travers de moi,
pour essayer de créer l’émoi !