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24 juin 2012 7 24 /06 /juin /2012 12:20

 

Une bande de blues-mans

qui vivaient dans un van

avaient mis au point une opération

pour promouvoir leurs chansons.

 

Ils venaient se produire devant des foules de spectateurs

qui attendaient l'ouverture de concerts de grands chanteurs.

Ils jouèrent si bien, et tant et tant

qu'ils devinrent la mascotte des gens.

 

Quand on allait pour écouter un concert

on y allait aussi pour l'avant avant première.

Tant et si bien qu'un beau jour

les organisateurs furent pris de court.

 

Les foules étant si denses devant les portes des lieux des spectacles

que ceux qui avaient des billets ne pouvaient entrer que lors des entractes.

Les gens finirent par ne plus acheter de places,

c'est alors que le groupe reçut des menaces.

 

Mais ils firent fit de ces avertissements

et continuèrent leurs tours de chants.

Mais un jour en arrivant au pied d'un stade

où devait se produire un chanteur de sérénades

 

ils furent lynchés par de célèbres musiciens

à grand coups de strophes et de refrains.

Aujourd'hui ils courent encore pour échapper

à la colère des chanteurs que du coup on à oublié.

 

 

 

 

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23 juin 2012 6 23 /06 /juin /2012 17:50

 

Que la vie était belle quand j'étais petit,

on me choyait, toujours on me dorlotait,

on me préparait amoureusement mon lit,

et quand je me couchais on me bordait.

 

Je pouvais en ce temps gambader dehors,

on jouait avec moi même dans la maison.

J'étais alors pour la famille le trésor.

Puis un matin, il y eut une grande agitation.

 

La voiture fut chargée à ras bord de valises

car pour la première fois de ma vie nous allions partir en vacances.

Ce fut pour moi une véritable surprise,

je n'était jamais partit plus loin que quelques heures d'errance.

 

Alors on m'installa comme on put à l'arrière

et nous partîmes pour l'aventure.

Mais très vite je suffoquais par manque d'air,

il faisait trop chaud dans la voiture.

 

Après plusieurs heures de route,

on s’arrêta pour faire une pause,

sur une aire déserte d'autoroute.

Mais il se passa quelque chose.

 

Ma famille les larmes aux yeux

m'ont attaché avec une corde à un gros banc,

et sont repartis sans un adieux.

Je n'ai pas compris, j’étais gentil pourtant.

 

Aujourd'hui je vis contre mon gré dans une cage.

Hier juste avant qu'ils emmènent le vieux danois,

il m'a dit, « écoute petit, je vais te dire un vieil adage.

-les humains, ils t'aiment tant que tu ne grandit pas. »

 

Il paraît qu'ici, si personne ne t'adopte

au bout d'un moment ils t'emmènent pour te piquer,

pas pour notre bien comme ils le radotent,

mais pour faire de nous des fourrures bon marché.

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22 juin 2012 5 22 /06 /juin /2012 12:47

 

Il traînait sa carcasse de bars en bars,
mais ce n'était pas forcément pour boire,
car il poussait, monté sur quatre roues
un vieux piano encore à peu près debout.

Parfois s’arrêtant au centre d'une rue,
pour jouer un ancien air bien connu,
ou partant en improvisation
autour du thème d'une chanson.

Il avait quand même du talent,
pour qui l'entendait c'était évident.
Vivant sans domicile,
son piano était son idylle.

Un jour on lui offrit un job assez tentant,
jouer au milieux des poneys pour les enfants.
Aujourd'hui on ne sait pas trop ce qu'il est devenu,
mais ce qui est sûre, c'est qu'il joue encore en continu.

 

 

keith

 

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21 juin 2012 4 21 /06 /juin /2012 10:19

 

Aujourd'hui nous voilà en été,

et enfin pleinement en profiter,

allongés à l'ombre des nuages

pour parfaire notre bronzage.

 

Nous allons quitter nos oripeaux

et se détendre au chant des oiseaux.

Tiens, mais en parlant de musique,

c'est qu'on en à fait une fête publique

 

où tout le monde en ce jour peut faire du bruit,

du moment qu'il y ait un semblant d'harmonie.

Et ce, jusqu'au petit matin

au grand damne des voisins.

 

Ce soir, rien qu'en changeant de rue

on partira en voyage vers l’inconnu,

en passant aux accords joyeux d'une polka

aux rythmes endiablés d'une sulfureuse samba.

 

Je dois vous laisser, j'ai rendez-vous avec Bacchus

nous sommes invités à une grande soirée russe.

En agrément sonore, Raspoutine aurait paraît il, capturer un chœur de chérubins

pour la musique d'ambiance, mais je ne suis pas sûre qu'ils tiennent jusqu'au matin.

 

Parce qu'avec la liste des invités,

ils risquent fort de finir étripés

mais bon, il nous restera leurs trompettes

pour s'amuser et continuer à faire la fête.

 

 

l

 

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20 juin 2012 3 20 /06 /juin /2012 17:00

 

Par une belle journée de printemps,

je perdis ma toute première dent.

Je l'ai glissée sous l'oreiller,

et me suis de suite couché.

 

Je suis resté éveillé toute la nuit

espérant voir la petite souris,

près à l'attraper avec mes doigts moites

car sous mes draps y était caché une boîte.

 

Pour la nourrir j'avais une poignée de dents

que j'avais arraché à un vieux chien errant.

Jusqu'au matin j'ai attendus,

mais je ne l'ai jamais vue.

 

Si ma dent n'était pas assez bien pour elle,

et bien j’irais la jeter dans la poubelle,

où elle partira sans doute chez les rats,

qui ne rechigneront pas sur un tel plat.

 

Mais en soulevant le coussin,

surprise, il n'y avait plus rien.

Sauf une ficelle qui partait sous mes draps

et filait en direction d'une bosse plus bas.

 

N'y tenant plus, j'ai plongé tout entier

pour voir ce qui se trouvait à mes pieds.

Mais sur mes doigts se referma une tapette

qui me fit chanter toute la journée à tue tête.

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19 juin 2012 2 19 /06 /juin /2012 08:59

 

les pieds dedans

en marchant gaiement

quel est ce truc spongieux

qui viens couper cet élan joyeux.

 

C'est toujours avec enthousiasme

que l'on plonge dans les miasmes.

Mais quel étrange fumet

accompagne ce freluquet.

 

Bien aéré dans ses tongs d'été,

une intrusion entre ses doigts de pieds.

Tiens, quel est cette trace dans la rue,

ne serais-ce pas celle d'un pied nu.

 

Surtout n'en ayez pas peur,

il paraît que ça porte bonheur.

Que font ces petits poissons

autour des pieds de ce garçon.

 

Et bien voilà, il a fini par en rire,

assis sur la berge, les pieds dans la rivière.

Et quand on y est jusqu'au cou,

pour sûre on s'y amuse beaucoup.

 

 

 

 

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18 juin 2012 1 18 /06 /juin /2012 14:10

 

Interminable attente

d'une vie trop lente.

Successions d'instants

tout juste évanescents.

 

Une recherche perpétuelle

de certains plaisirs irréels,

concepts illusoires du bonheur

que l'on agite comme un leurre.

 

Pouvoir vivre en accéléré

jusqu'aux instants souhaités,

là, l’approche de la fin

serait rapide ou serein.

 

Pour en finir avec la misère,

passer qu'un instant sur terre,

que l'on vivrait en harmonie

sur une planète enfin unie.

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17 juin 2012 7 17 /06 /juin /2012 09:55

 

le micro sieur acarien,

une petite bête chafouin,

qui dans chaque recoin s'insinue

des doigts de pieds, au cuir chevelu.

 

De charmantes colonies de milliers de charognards

qui se repaissent des cellules mortes de notre poire,

attendant patiemment l'heure de notre trépas

celle qui pour eux, sonne le début du grand repas.

 

Remontons donc dans la chaîne alimentaire.

Une opportuniste qui évolue dans les airs,

mais oui, c'est bien sûre notre grande amie la mouche,

il est de notoriété public qu'elle n'est pas fine bouche.

 

Elle ne se préoccupe pas trop ou traîne ses pattes,

mais pour que ses chers futurs petits s'ébattent,

il lui faut trouver un beau morceau de barbaque

qui à commencer à pourrir quelque part dans un parc.

 

Et n'oublions pas l'Homme, bestiole qui pullule

en recouvrant la planète d'affreuses pustules.

Et qui à force de tellement la grignoter,

vas se retrouver sans terre sous ses pieds.

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15 juin 2012 5 15 /06 /juin /2012 10:39

larve

 

Et bien, avec toute cette foutue flotte

qui s'est accumulée dans mes bottes,

en approchant, il en est sortit toute une flopée de moustiques,

qui se sont rués sur moi, car quand ils aiment ils piquent.

 

Mais bien sûre, ils m'ont laissé un cadeau,

un banc de larves flottant entre deux eaux.

Qu'allais-je faire, je ne pouvais pas tuer ces bébés,

c'est alors qu'il m'est venue une merveilleuse idée.

 

Et si j'en faisais l'élevage

pour un sinistre usage.

Oh oui, je les vois bien porteurs d'un terrible bacille

qui réveillerait chez sa victime ses instincts les plus vils.

 

J'en ferais ma nouvelle grande arme de terreur,

que je vendrais aux enchères au près de dictateurs.

Ainsi mes moustiques de compétition

deviendront alors le centre d'attention.

 

Je serais tellement fier de mes petits protégés,

que j'irais en personne pour les y félicités.

Et dès le lendemain, j'achèterais des cuissardes par paires

posés dans mon jardin, préalablement remplies à la rivière.

 

last stade

 

 

 

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13 juin 2012 3 13 /06 /juin /2012 13:28

 

Première percée à la lumière

d'un bourgeon pas encore vert,

s'épanouissant au rythme d'une lenteur calculée

pour ne pas effrayer la faune qui vient s'y poser.

 

S'ouvre ensuite les fleurs

offertes aux pollinisateurs,

pour un accouplement par procuration

d'un commun accord avec un bourdon.

 

Et par la suite, jeter ses pétales

devenues d’inutiles atours vénales,

pour parfaire de ce qui va advenir

à son cœur en train de s'arrondir.

 

Jusqu'à l'arrivé du fruit gorgé de soleil

ou tout les gourmands réponde à l'appel,

pour venir se gaver de ce met divin

et répandre les graines sur son chemin.

 

Ainsi à la prochaine saison printanière

ses enfants semés, sortiront de terre,

et entameront leur ascension vers le ciel,

pour à leur tour rentrer dans ce cycle universel.

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