Quand les homards
sont venus me voir,
j'ai tout de suite compris que quelque chose clochait.
Mais à peine ais-je pensé, que je fus pris dans un filet.
On m'a traîné pendant un long moment,
c'est que j'habite sur les terres du dedans
et que l'océan ce n'est pas la porte à côté
pour un crustacé qui s'efforce à marcher.
Mais il faut dire, les pauvres, qu'ils rentraient à pinces.
Dans mon sac de nœuds je ne me sentais pas bon prince,
et quand j'ai sentis l'embrun marin,
je me suis mis à les invectivés en vain.
Et puis, un moment, j'ai vraiment paniqué,
quand ma geôle à commencé à s’inonder.
Par chance il me resta juste assez d'air
pour arriver à leur destination sous la mer.
Là, on me jeta sans ménagement
aux pattes d'un homard tout blanc,
dans une riche et vaste salle sans eau
sous la coque renversée d'un bateau.
J'ai demandé pourquoi ils étaient venus pour me capturer.
Évidement, j'aurais dus me douter que c'était pour me manger.
-pourtant, dis-je, je ne dévore pas les vôtres.
Mais c'était malheureusement là ma faute.
Comme je n'avais aucun d'entre eux en moi,
je serais le met principal du festin du roi.
Je me serais bien jeté sur lui
pour y rectifier cet oubli.
Mais ayant les pinces, j'étais piégé.
Ils m'ont dit que j'étais privilégié,
car comme on à vidé les océans de leur nourriture,
le reste de l'humanité, finira en simple friture.